Dans un cadre familier, le contact avec le professionnel de santé est très différent de celui qui peut exister au sein d'un cabinet. On se livre plus facilement, « l’effet blouse blanche » est fortement atténué et le dialogue peut se nouer plus facilement. Parce que je suis sur place, je vais pouvoir constater par moi-même quelles sont les habitudes alimentaires de la personne, opérer ensemble un tour d’horizon de ce que l’on trouve dans les placards, dans le réfrigérateur, en fait obtenir par simple observation les réponses aux questions posées classiquement dans une consultation… et aussi à celles que l’on n‘aurait pas posées en cabinet sans connaître le mode de vie du patient.
Le fait de se trouver sur le lieu de vie même permet une approche très concrète des conseils donnés.
Il est en effet plus facile d’expliquer comment privilégier ou limiter la consommation de tel ou tel aliment, décrypter par exemple la composition des céréales consommées tous les jours directement sur le paquet que l’on prend dans le placard, mesurer des quantités avec le bol utilisé chaque matin, la cuillère, le verre de la personne, proposer des alternatives... On est forcément dans le concret, dans la mise en pratique immédiate du conseil.